AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Saturday, December 28, 2013

-

Angelin Preljocaj, Le Parc - Résistance

Thursday, December 26, 2013

-


Collier Cartier en corail, émeraudes et diamants de la Duchesse de Windsor, 1949

>>

Er blies so lange Trübsal, bis man ihm endlich eine Posaune schenkte. So konnte er sich verausblasen ohne weitere Gläser mit Tränen zu füllen, und sein Tagewerk der Trübsalglasbläserei geriet schnell in Vergessenheit. Sein Glück war nun sein Blech. Es klang tief und voll und ernstgemeint und ging der Gemeinde ein wenig auf den Geist.

!

Zufall - was einem zufällt einfach so, wie ein Regenschauer.
Darum beware of the Schicksalsschlinge, die tückische Schlange.
(Sie bringt uns noch alle zu Fall.)

^^^

hungry boy

:::

Bei manchen folgen auf Worte Taten. 
Bei anderen folgen auf Tanten Torten. 
Bei mir: da folgen auf Worte Worte!

Sie schichten sich zu schweren 
WORTTORTEN, 
die so kosten- wie bodenlos sind, 
und sich immer wieder neu erfinden. Auch Wortspielsaison bedingt. 
Jedenfalls meistens mit viel Schlag zu oberst und Krokant am Rand.

"Wir füttern das Wort den Enkeln
wie andere das Brot den Enten"
sprach der Onkel.

Wednesday, December 25, 2013

##

Erwin Blumenfeld, Eyes Closed, 1934

°

Un quart de siècle que je suis dans la lune,
astronaute lunaire mais pas lunatique d'humeur égale un peu mystique.

J'observe la planète, je dors debout et danse allongée,
je rêve beaucoup et me demande dans quel sens flotter.

J'ai planté un drapeau, ma peau hissée,
j'ai aussi laissé mon cœur s'échapper,
il gonfle quelque part en apesanteur,
petit moteur désœuvré.

Il fait froid dans l'espace, je devrais me rhabiller,
tant qu'à faire demander un grand couturier.

Tuesday, December 24, 2013

()

il faut toujours lever les yeux au ciel



































Monday, December 23, 2013

;

En sortant du train à Strasbourg, encore coincée dans le couloir, la petite grand-mère en veste matelassée bordeaux et vaguelettes argentées figées sur le crane déclare en regardant la température qui s'affiche sur l'écran de bord: "Mais c'est la Côte d'Azur, Strasbourg!" Il fait bien 12°C, elle n'a pas tort. Elle profite du fait que tout le monde soit immobilisé pour lancer des conversations aux quatre coins du wagon, enfin plutôt une sorte de discours rotatif non participatif. "Pourtant ces derniers jours il faisait blanc le matin dans ma banlieue... (tourne la tête à gauche) Oui j'habite la banlieue parisienne, mais je suis d'origine versaillaise. (fière). (tourne la tête à droite) L'hiver on faisait du patin à glace sur le canal. (se retourne pour me regarder) C'était quelque chose." Et elle repart, gauche droite arrière, blablabla et blablabla.
Elle est obligée d'avancer "Ah enfin on avance, bon, je vais retrouver ma valise. J'ai eu de la chance je suis arrivée en première j'ai eu de la place. Je suis toujours dans les premières. Mais maintenant elle doit être recouverte d'autres valises. Je vais y arriver, je vais y arriver." Elle parvient assez efficacement à descendre sa valise tout juste plus petite qu'elle sans aide, son programme d'auto-motivation a l'air de porter ses fruits, elle se penche en avant pour la pousser vers la plate forme mais la porte traîtresse se referme à ce moment, elle se retrouve la tête coincée, rien que la tête, elle continue à parler "tout va bien tout va bien je vais rejoindre ma valise de l'autre côté je vais y arriver". En même temps elle continue de donner des coups de pieds furieux pour faire avancer sa valise "non merci tout va bien ça va aller tout va bien" - C'est tout de même à moi de décoincer la petite power-grand-mère en forçant sur la porte, elle manque de tomber en avant, se ressaisit, et descend du train en un éclair!

Friday, December 20, 2013

**

Daisy Fellowes portant le collier Tutti Frutti 1936

*

Je sors ensorcelée de l'expo Cartier au Grand Palais - ces bijoux sont magiques! On pénètre un grand cabinet d’hypnose. Si j'étais un personnage de dessin animé j'aurais des pierres précieuses à la place des yeux. Il y a quelque chose de magistral dans l'art et le style de cette maison de s'imposer à travers le temps, de se poser en splendeur aux plus jolis cous de notre histoire, sur les têtes les plus enviées... "Combler", c'est le mot qui me vient, ce n'est pas de la décoration, ce n'est pas de l'ornement, il y a quelque chose de vital dans ces bijoux qui mettent en évidence la nécessité du luxe, notre soif de merveilles.

/


Thursday, December 19, 2013

-

Seit dem ich nicht mehr arbeite verstreicht die Zeit nicht, sie spielt mir Streiche.
Sie hat nichts gleichmässiges mehr sondern schwillt an, lupenhaft haftet sie an den alltäglichsten Abläufen und verlangsamt sie. Es ist, als gäbe es keinen Rythmus mehr, ich höre fast nichts von Weckern und Treffpunkten, bin abgetaucht in ein Becken hochkonzentrierter flüssiger Stunden.

-

echt wahr?

xo

Dinge auf den Punkt bringen
Um den heissen Brei reden
Und dann hinein springen
Immer wieder ein grosser Segen

Umkreisen was man gerne hat
Sich dem Kern (oder Kerl) nähern
und ihn knacken

Liebes Leben, Kuss auf beide Backen!

°

Erwin Blumenfeld

Wednesday, December 18, 2013

---

Il faut GRRRRRRRRRandir - pour le meilleur, il paraît, et pour le pire.
ça donne envie de rugir de rage
tel un fauve qui refuse sa cage
et se sauve!!!

---

Bonjour,
Je souhaite prendre des dispositions: je voudrais souscrire à une rassurance toute angoisse. Oui, c'est pour grandir. Je ne suis pas une rassurée facile, peut-on concevoir un bonus malin sous forme de câlins? Calculez large. Je compte vivre longtemps et à fond fond fond les ballons.
Merci.


Thursday, November 28, 2013

/


-

So durcheinander, dass ich mitten im Raum stehen bleibe und schräg in die Luft schaue, weil ich einfach nicht mehr weiss, was ich eben noch unbedingt machen wollte --- oben rechts hängt der Blick und plötzlich, mit ein bisschen Glück, macht es Klick. Und es geht geraude aus weiter durch den Tag bis zum nächsten Hänger. Irgendwann ist es dann spät, die Zeit ist durchgerieselt, ich lege mich hin. Am nächsten morgen steht die Welt nicht Kopf, ich selbst auch nicht, und doch rieselt die Zeit wieder, wie in einer frisch umgedrehten Sanduhr.

Ansonsten habe ich heute ein Auto angelaufen, dass zu langsam um die Kurve gefahren ist.
So als Fussgängerin in Paris kann das schon mal vorkommen.

Stockende Abläufe.
Irgendwas will nicht mehr, irgendwas schreit nach Veränderung.

Saturday, November 16, 2013

-


°

Da hebt man den Blick aus der Metro heraus, aus der Metro die eben aus dem Untergrund hervorgekommen ist, und sieht den Mond - ein helles Loch, das in einen schwarzen Papierhimmel gelocht wurde von einem fleissigen Sekretär, der keinen Monat ungelocht verstreichen lässt...

Wir dürfen passieren in den nächsten Monat. Unvorstellbar, wenn es nicht so wäre.

Sunday, November 3, 2013

Friday, November 1, 2013

!

Non mais novembre, no way !!!
La bonne blague du calendrier. L'année t'a ratrappée.
Novembarrassée.

Du nouveau en novembre?
membres sombres / groove des ombres / tremblement des ondes

Novembre est un ogre qui grogne en attendant de dévorer décembre.

Thursday, October 17, 2013

/