J´écoute "Au revoir Simone" et je deviens nostalgique. Nostalgique en avance, je pense à mon départ qui approche et à tout ce que je n´ai pas fait. Je déteste les regrets, mais je ne peux m´empêcher de regarder en arrière en voulant changer ceci ou celà. Il faut vraiment des petits chocs dans la vie (parfois des grands aussi) comme des départs pour comprendre que peu nombreuses sont les choses qui tombent du ciel. Et que l´on aurait pu davantage parler à telle personne, ou parler tout court à telle autre, embrasser l´un, appeler l´autre. On s´habitue toujours trop rapidement, c´est rassurant, et je suis la première à prendre plaisir à me construire un cocon... Mais on peut toujours agir, changer, prendre les choses en main. Il faut juste arreter de se trouver des excuses. Parfois j´ai l´impression d´avoir un blocage, comme une voiture qui peu aller jusqu´à 280 et qui reste coincé à 80 sans que l´on sache trop pourquoi. Je ne sais pas ce qu´il me faudrait pour enfin démarrer.
Encore un peu plus d´un mois à Madrid. Madrid mon amie. C´est cette ville qui m´a sauvée quand ca n´allait pas, Madrid tient chaud au coeur, comme elle va me manquer!! Pour ce qui me reste, je vais m´impreigner le plus plossible de cet air brulant et poussiéreux le jour, tiède et envoutant la nuit - ces nuits madrilènes --- madridmadridmadrid ---
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