AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Tuesday, February 26, 2013

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a) 100 : 4 = 25
b) 20 + 5 = 25
c) 30 - 5 = 25


































morgen, in ein paar stunden, habe ich geburtstag. und wie soll ich sagen, es beschäftigt mich.

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Mon appartement est parfait pour voir le jour décliner. A plat ventre sur mon lit je le regarde faire, contre les vitres et sur les murs, les ombres rappliquent sans en avoir l'air. Je dois lever les yeux souvent pour voir où il en est. Le froid rend les couleurs vives, même les pâles. Contre le ciel encore clair, les branches se dessinent en noir, elles seraient compliquées à découper. Je suis en croisière dans un décors figé, seul lumière et couleurs changent, mon humeur aussi change, mais les objets et les corps sont immobiles. C'est rare que je puisse profiter de ce voyage du jour, je retrouve habituellement le soir mes baies vitrées à rideaux tirés et la nuit déjà tombée. Comme je suis malade et que j'ai tout laissé ouvert, je profite de la lumière. C'est le tout début, le commencement du printemps et je suis à l'intérieur, hors-jeu. 
Je n'ai plus envie d'hiver, pourtant ces beaux jours m'effraient. Je ne sais pas d'où me vient ce sentiment étrange à l'égard du printemps. Me semble-t-il trop beau pour être vrai? Je le trouve irréel. Est-ce l'impression qu'il en promet trop? Je me sens déshabillée sous les rayons de son soleil qui se veut doux mais redoutable révèle beaucoup. Le printemps éclaire tant qu'il force à faire le ménage. Et ce n'est pas toujours facile de bouger la poussière, de déplacer les armoires de sentiments. C'est un grand roulement général. Le printemps est un tambour qui réveille les tympans. Je me sens comme lors d'un déménagement, le printemps me prend et m'étreint au moment où je n'ai rien, où il ne reste plus que moi dans les escaliers, des cartons aux quatre coins. Il nous fait comprendre que l'on pourrait être si léger, le plancher débarrassé des tracas passés. Le printemps transperce et ouvre en grand à peu près tout, les portes d'une nouvelle année. C'est le braquage général des âmes verrouillées.

weitere aussichten


wir hätten gerne durchblick und schöne kurven
ohren steif und augen offen
besten dank und alles gute

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Meine Schwester war da und hat mir zwei Die Zeit Ausgaben mitgebracht. Zeit, sie zu lesen habe ich nicht. Ich könnte damit aber problemlos meine Wohnung auslegen. Es wären ja nur 20m2.

i c h w i l l z e i t z u m n i c h t s t u n

Tuesday, February 19, 2013

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pour l'instant en vie
pour l'instant dans le jardin
le printemps en suspens

un souffle

on existe en espace de poumon
et en particules de peau en réaction
j'ai des palpitations printanières 

je ferme les yeux et respire
m'imagine en créature qui se réveille
dans la profonde nature dorée et verte

un chat noir rode autour
mais farouche ne s'approche pas
je veux comme lui marcher sans bruit
et m'étirer au soleil
féline

Sunday, February 10, 2013

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Un dimanche à Télégraphe,
la neige ne tombe presque pas,
pas de soleil seulement sa trace, une vague tâche sous le ciel blanc,
envie d'y placer un stéthoscope pour l’ausculter,
il a l'air blême mais pas éteint sous sa couette d'opaques nuées.

L'air froid s'emballe entre les barres d'immeubles, fraternelles elles se serrent et ne lâchent rien.

Seul dans le blanc-beige ambiant de ces hauteurs en mal de printemps, février indifférent propose une trêve -
dans le nord-est dimanche on rêve.

Par Pelleport téléporté de petit bout en petit bout de montée, on avance vers Télégraphe à sauts de puces,
alors que Paris vient de raccrocher, en bas sous sa chape grise.

Saturday, February 9, 2013

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mir fehlt der kuchen zum kaffee und gegen sport ohne verein hätte ich nichts einzuwenden.
die gemütlichkeit. mei mei wie mir deutschland fehlt heute !!!

Thursday, February 7, 2013

dive






































by beth hoeckel

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Alles wird neu verwogen -
wir liegen verborgen, verwegen verwebt.
Gewichte heben sich auf, Kräfte gleichen sich aus.

Eine Naht Haut-an-Haut,
sozusagen hautnah, sagen wir sogar Hauptsache hautnah!
- überhaupt passiert an allen Punkten Glück.

Wir schmieden und schmelzen und fallen hinein,
in der die das du weisst schon was...


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Sunday, February 3, 2013

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one two
you got
a pair of
one two
precious
collarbones
my friend,
one two
delicious
clavicles,
well alive relics
star light drumsticks
long silver keys 
to press to kiss
one two one two
one too many time
out of rythm out of rhyme

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schleierhaft

Was denken an so einem Tag? Man kann nicht denken, alles ist Stimmung, man kann die Gedanken nur darin tunken und die schlechten versenken. Das Licht hat sich verändert. Die Wolken bewegen sich wie gestern, wie morgen, und trotzdem ist heute anders. Wir schieben uns voran zwischen zwei Blöcken, hinter uns, vor uns, es bleibt nicht viel Platz dazwischen. Ich möchte stark sein und die Arme weit auseinander reissen, den Tag ebnen, den Moment dehnen. Den Blick heben und den Himmel sehen. Es hilft, in die Höhe zu denken. Heute ist er grau, stimmt nicht genau, er ist blau und davor ein gleichmässiger Wolkenschleier. Es hängt ein heller Sonntagsschleier und passend ist das Leben schleierhaft. Ein schwebender Sonntag anfang Februar. Vielleicht hat das Jahr vergessen, wo es nun hin soll? Vielleicht gerät die Uhr aus dem Takt? Vielleicht schiessen wir nach Januar über Februar hinaus ins Nichts? Kratzen die selbsverständliche immer und immer wieder befahrene Kurve nicht und leben gerade aus weiter? Hängen in einer Art März fest? Alles scheint unentschlossen. Aber das ist wohl nur mein Eindruck. Ich muss Wäsche waschen gehen.