AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Monday, August 23, 2010

english

"But I’m hopelessly in love with English because it’s plain and it’s strong. It has a huge vocabulary of words that have precise shades of meaning; there’s no subject, however technical or complex, that can’t be made clear to any reader in good English—if it’s used right."

He also says:
"The hard part of writing isn’t the writing; it’s the thinking. You can solve most of your writing problems if you stop after every sentence and ask: What does the reader need to know next?”"

And this:
"Let the humble period be your savior. There’s no sentence too short to be acceptable in the eyes of God."

William Zinsser, Writing Good English, The American Scholar 2009

trop bien et trop court

Bingo. Le retour est pire, j'avais raison. Bonjour mon écran, me revoilà, t'es content hein? ---

J'ai passé une magnifique semaine en Bretagne. J'ai escaladé des rochers de granit rose bizarres, j'ai acheté une petite toupie en bois à la boutique du moulin à marée, j'ai vu une mouette morte, j'ai ramassé des coquillages, j'ai cramé à la plage, je n'ai pas porté ma marinière, j'ai vu des phares et des châteaux, des paysages comme dans des livres d'aventure, j'ai mangé des galettes et des crêpes et pas de homard, je me suis baignée dans une eau limpide à 17°C, j'ai osé la traversée sur l'île au lapin à marée basse, j'ai inauguré mon k-way sur le sentier des douaniers, je n'ai pas compté les hortensias parce qu'il y en avait trop, j'ai observé les kite surfers et les algues... Trégastel, Ploumanach, Perros Guirec et Landrellec.

C'était trop bien. Et trop court. Quelques photos bientôt.

Friday, August 13, 2010

high

Pas si simple de quitter Paris. Je vais monter dans un train ce soir et le blues des gares aura encore ma peau, je le vois venir grand et lourd comme un train corail. Moi qui ne voulais qu'une chose - partir - je me rends compte que Paris est une drogue, que Paris rend addict. Paris survoltée, un shoot de vie urbaine, un concentré d'activité. Il faudrait s'imposer un weekend au loin toutes les 3 semaines, en cure, histoire de ne pas trop pédaler dans le vide en cas de départ.

Mais je crois que le retour sera encore pire...

Thursday, August 12, 2010

de blog à blog

Je préfère twitter moins (enfin... plus du tout dans mon cas) et blogger plus. Comme Simone de Bougeoir. Coup de coeur de blog, au passage. J'aime le design du blog, les titres et les posts.

Je m'ennuie. Je m'enfonce dans la blogosphère, blogueuse à bloc, blabla en stock...

Tuesday, August 10, 2010

falling

"to fall for someone", j'aime bien cette expression. En français aussi, après tout, on tombe amoureux. En anglais, c'est encore plus beau, on tombe pour quelqu'un. Vers quoi, je ne sais pas.

On y peut rien, on a glissé, un détail, quelque chose, trop tard. Comme une avalanche, tout s'emballe, on ne cesse de remarquer d'autres choses, pleins de petites pierres, on perd pied, on perd ses repères, on peine à revenir en arrière.
On tombe, on est bien, en apesanteur, on ne sent plus rien, on ressent tout, la délicieuse sensation de la chute. On tombe et on s'imagine -

Quand on tombe, on ferme les yeux.

J'essaie de tomber les yeux ouverts, j'ai du mal.

C'est beau et ça va faire mal.

anlauf

Erst neun und schon im Bett. Ich höre meine "i feel good" playlist und meine Stimmungskurve schlängelt sich trotzdem tief unten, kriechend, durch den Abend. Mein Antrieb ist verloren gegangen, vermutlich beim Aussteigen gestern Gare du Nord aus dem Eurostar aus London. Am liebsten wäre ich dort geblieben. Plötzlich von einer Grossstadt zur anderen überzuwechseln, das hat mir tatsächlich zu schaffen gemacht, rückwärts vor allem. Ein Tag London und zurück. Ein Schritt vor und zwei zurück. Paris hat mich wieder, nur noch zappeliger. Reisen fühlt sich so gut an. Ich will Anlauf nehmen und springen, so weit, dass ich nicht mehr eingeholt werden kann.

Friday, August 6, 2010

the cure for anything is salt water - sweat, tears or the sea.

The title of this post is a quote by Isak Dinesen. I think she's right...

It feels good to stumble over sentences by surprise. Hunting perfect and beautiful sentences is a great mission. In this forest of words we're living in, I want to be a hunter. Each sentence discovered is a sting against a lingering numbness. Wake up and feel.

mein boot

Schlüsselanhänger von Ina Seifart

Sunday, August 1, 2010

ich will mein sommerloch

Der Sommer vergeht wie im Flug... August bricht an und ich bin noch nicht einmal richtig braun geworden. Ich bin kaum dazu gekommen, es zu versuchen. Am Wochenende klinke ich mich in das rauschende pariser Leben ein, gehe aus, laufe durch Strassen so viel ich kann. Und geniesse es, zu dieser Stadt zu gehören. Es gibt so viele schöne interessante aufregende Dinge zu tun, zu sehen, und wenig Zeit, sie zu verdauen. Nachts rattert mein Hirn. Wirklich zur Ruhe kommt man hier nicht.

Ich vermisse das Sommerloch. Mein erster Sommer ohne Flaute, ohne Pause. Ich würde gerne einen 13. Monat erfinden, den ich jetzt einschieben könnte. Ich wäre in der Natur und würde voller Hingabe Nichts tun. Ein Hängemattengefühl.

chaussons d'ange


Anni Rapinoja Futurshoes 2005
Tea-leaved Willow

pain

pain aux olives
acheté chez "La Bague de Kenza"
106 rue Saint-Maur
mmmmm

la belle vie

Ich mag das Gefühl zu Hause zu sein, in meiner pariser Wohnung. Sie ist ein wahrer Luxus in dieser Stadt. Ich sollte sie fotografieren, so à la The Selby is in your place. Schöne Räume sind so wichtig.

Sonntage kann man sich schön gestalten, polstern, warm und gemütlich. Scones backen. Sahne schlagen. Sieste halten. Gute Musik und gute Bücher, Träume von weit weg und dampfender Tee.

La belle vie.

Je sors découvrir la belle ville du dimanche.

Me ballader dans Belleville.