AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Sunday, August 26, 2012

franco-fränkisch

Je rentre de Coburg, le cœur toujours en palpitation après environ 1 litre de café par jour = une overdose. On a pris le Kaffee und Kuchen très au sérieux. Très. On a dû tester 5 Streuselkuchen différents. J'ai le ventre bien tendu, parce que figurez-vous que notre venue coïncidait avec le grand Coburger Klössmarkt! Sur la place du marché, la grande fête du Kloss! L'aubaine! Le rêve! J'ai mangé ça, pour vous donner une idée. Le décor en général était très inspirant aussi, j'ai eu ma dose de terroir et de Volksmusik je ne vous raconte pas... Enfin si, il faudrait que je vous raconte.

Mais impossible d'en dire plus ce soir.

Je dors déjà à moitié.

(C'est à dire que je n'ai pas très bien dormi - sans doute le revers des petits plaisirs susnommés - et aussi je devais chasser des moustiques, car en dessous de ma fenêtre il y avait le grand réservoir à eau de mon grand-père qui attirait tous les insectes sanguinaires du coin.)

Gute Nacht.

O-O call me john

this is pretty much how i look like with my new glasses and my hair down, so i'm told.

Friday, August 24, 2012

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Départ en diagonal pour le nord-est. Emotional stretching. Je m'étale tout en long je ne lâche rien. Retour dimanche. Keep your spirits up  >> 

Wednesday, August 22, 2012

fournitures

c'est mon côté écureuil. ou fourmi. ou allemand. 
vive la libre circulation des biens et des personnes. des grains et des personnes. haha.

easypeasy


miaoût

Le creux de l'été s'est formé tout seul, pas la peine de creuser. Il suffit de penser à rien. On pense ne rien faire et en fait on s'enfonce. On finit par être bien calé en vacances, mine de rien, mine de capitaine. C'est simple, il n'y a que le citron qui est pressé. Les heures s'allongent, nous aussi, et à partir de six heure les ombres. La vie en creux à du bon: des bains à deux pour ceux qui sont deux, pour les autres le duo jambon melon. On joue au chat et au lézard, on dort et on crame. Le soir Ricard faute de rencard, face à la mer étale comme un étang sans vent. On note pour demain, mariner les sardines, mettre les rêves en sourdine, inviter les copains.

presspa useplay

Bientôt je serai de retour à Paris. Attention. >>
Après un été à déménager. >>
Et à ranger, par exemple mes chaussures. >>

Saturday, August 18, 2012

"une larme, ce n'est pas à la mode"



Je tombe une nouvelle fois par hasard sur l'émission consacrée à Barbara sur France Inter - j'arrête tout j'écoute et je n'en reviens pas j'y suis toujours... "On peut le mettre en bandoulière ou comme un bijou à la main, comme une fleur en boutonnière ou juste à la pointe du sein."


Wednesday, August 15, 2012

instructions


this is how you get through the night. see you.
via nickel cobalt

orage

C'est la grande douche! Avec la fenêtre ouverte en grand j'ai l'impression de camper dans ma chambre, l'air est tellement humide qu'il me rappelle l'odeur de notre vieille tante verte qui n'a jamais vraiment séchée. De temps en temps il y a un flash de lumière, mais sinon mon écran est la seule source lumineuse, par ailleurs très prisée par les insectes. Mais je n'ai aucune envie de fermer la fenêtre et de rompre mon illusion de camping sauvage, je préfère encore me donner de petites claques sur le bras toutes les trente secondes pour chasser les moustiques visiteurs. Je crois que je ne suis pas trop à leur goût, pas de bol les mini-vampires. Je suis en pleine forêt tropicale. La pluie tombe en trombe mais pas les températures, il fait à peine plus frais que tout à l'heure. Le ciel craque comme un plafond ancien, après tout c'est le plus ancien des plafonds, il a le droit de se remettre à l'endroit quand ça lui chante, quand il aura fini de se déverser. Le jardin la forêt assoiffée éponge ses déboires et à l'air d'aimer ça. Moi aussi.

Tuesday, August 14, 2012

liebe insel

Lieblingswort dieser Ferien? Festland. Sätze wie 'Wir sind erst in einer Woche wieder auf dem Festland' oder 'Ich glaube über dem Festland ziehen Wolken auf' sind einfach herrlich. Vor allem, wenn man auf der Insel ist. Von allem abgesetzt hat man sich. Dort, wo einen nichts mehr fest hält und salzige Wellen die Sorgen wegspülen.

Die île de Batz in der Bretagne ist von Roscoff aus mit einer kleinen Fähre zu erreichen. Früher wurde dort geschmuggelt, heute werden hauptsächlich Zwiebeln angebaut und Krabben gefangen. Abenteurlich ist es trotzdem. Viele kleine mal erdig mal sandige Wege führen zu einem Leuchtturm, einer kleinen Kirche, dem zerfallenen Haus eines Piraten, einem Tümpel mit einem alten Waschhaus, zu Felsen, Dünen und Sandstränden.


Gebt mir Meer und ich bin glücklich!

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Study for Inner Improvement sequence by Helena Almeida

vertige

"C'est cela l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant ces quelques heures lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti. (...) 
Un autre pays, d'autres gens autour de soi, agités d'une façon un peu bizarre, quelques petites vanités en moins, dissipées, quelque orgueil qui ne trouve plus sa raison, son mensonge, son écho familier, et il n'en faut pas davantage, la tête vous tourne, et le doute vous attire, et l'infini s'ouvre rien que pour vous, un ridicule petit infini et vous tombez dedans... Le voyage, c'est la recherche de ce rien du tout, de ce petit vertige pour couillons."

Céline, Voyage au bout de la nuit

Monday, August 13, 2012

caméléon

                                    *
                                   orange? rusty yellow? gold?

Sunday, August 12, 2012

de la party

oh comme ça fait longtemps!! how do you do?

Je vous préviens, ce post n'est peut-être qu'un faux départ... Mais il semblerait qu'on ne peut rester bien longtemps sans partager. A chacun de départager ce qui dans le partage n'est que désir d'attention...  Mais n'ayons pas peur de le dire: j'ai besoin de vous savoir de la partie! De la party aussi. Hell no, je ne suis pas prête d'abandonner certains tics de langage. En même temps le titre vous aura prévenu - donc bienvenue sur le sponge blog. Je repousse mon départ et occupe encore un peu ce quartier, j'espère que vous n'aurez pas déserté. J'essaierai de bien arroser.

On écoute ça. En attendant la sortie du nouvel album. Toujours aussi bon.

En accompagnement ce soir, une infusion de menthe/sauge/romarin/thym du jardin. J'aime doublement bien, d'abord parce que j'ai l'impression d'être une sorcière moderne quand j'en bois - ça me fait penser à Lolly Willowes de Sylvia Townsend Warner, l'une des plus belles découvertes littéraires de ces derniers mois. Et ensuite parce que c'est très joli à voir, ces différentes feuilles de différents verts.