AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Friday, April 30, 2010

"life is weather. life is meals."

Il pleut, le ciel est gris. Ca nous change après une semaine d'été en avance. Je dois travailler, ça tombe bien. Au moins on ne ressent plus cette obligation d'être de bonne humeur avec un temps pareil. A Paris j'ai du mal à supporter la grisaille et la petite pluie fine, alors qu'ici ça ne me dérange pas. C'est beau le bleu gris aussi. Un peu le vague à l'âme.

De la sauge, du jambon serrano sur des filets de veau, le tout dans une poêle. Des aubergines cuites au four avec des herbes, de la mozarella panée et sautée, des tagliatelles bien jaunes avec le bord ciselé. En dessert des fraises.

Thursday, April 29, 2010

Naoto Fukasawa, 2007

Schöne Dinge


Wenn Ferien sind, dann findet man sogar Zeit, um Ausflüge zu machen und tolle Projekte zu schmieden. Jetzt, wo man sich selbt beschäftigen muss und der Tagesablauf nicht mehr fremdbestimmt ist (ja, ihr wisst doch, ausserhalb der Ferien bin ich ein gestresstes, von Selbstmitleid zerfressenes Opfer unserer hyperaktiven effizienzbesessenen Gesellschaft).
Darum war ich diese Woche mit meiner Mutter im Vitra Design Museum! Ich war zwar schon einmal dort gewesen, allerdings konnte ich mich an nicht so viel erinnern ausser der schwärmenden Stimme meiner Mutter, als sie die Panton Chair Miniaturen entdeckte. Dieses Mal war ich es, die schwärmerisch durchs neu gebaute VitraHaus spaziert ist. Es ist wirklich sehenswert. Ein einziger Traum an hohen Decken, sanften Farben, lichtdurchfluteten Fluren, schönsten Stühlen, Kommoden, Tischen und Lampen. Der Stuhl, den ihr oben sehen könnt, hat mich besonders angesprochen.
Der Ausstellung Die Essenz der Dinge hätte man mehre Stunden Aufmerksamkeit schenken können und mehrere Tage an philosophischen Gedankengängen. Was manche vielleicht für oberflächliche Deko halten verbirgt Überlegungen und Empfindungen. Ich fand es zum Beispiel interessant zu sehen, wie ein Design etwas aussagen kann über eine eigentlich bereits bekannte Botschaft, nämlich über die Art des Sitzens, des Leuchtens, des Fahrens... Die Beziehung zwischen dem Objekt und dem Benutzer wird gestaltet.
Es ist auch faszinierend zu betrachten, wie schlichte Gegenstände mit minimalistischer Absicht ausgewählt werden, als Befreiung vom Überflüssigen, oder aber aus blanker Not entspringen. Und beide gleichermassen schön sein können, ob dahinter nun eine spirituelle Haltung versteckt liegt oder nicht. Man braucht nicht unbedingt reich zu sein, um seine Umgebung schön und stilvoll zu gestalten.
Beim Anblick mancher Möbel wünsche ich mir allerdings doch viel viel Geld zu haben...

Tuesday, April 27, 2010

light days

Es dauert nicht mehr lange, dann muss ich raus auf die Terrasse in die Sonne. Am Vormittag liegt sie noch im Schatten, aber die Schattenfläche schrumpft beständig dahin, dann kann man den ganzen Nachmittag bis in den späten frühen Abend hinein Sonnenstrahlen tanken und dabei nichts tun. Vielleicht ein Buch lesen, ein paar Zeilen. Und Pausen einlegen um vielleicht Zeilen zu notieren, Worte, die einem gefallen, auf dem eigenen Papier, mit dem Gefühl, sich zu beschenken. Reich an Worten und schönen Sätzen, die Sonne wandert von Osten nach Westen. Ich klebe dann angelehnt und reglos an der weissen Wand und fühle mich wie der stille Zeiger einer Sonnenuhr. Manchmal zucke ich zusammen, als würde ich frösteln, dabei ist meine Haut ganz warm. So viel Licht, zu viel für das lebende liegende Ich. Gerne würde ich etwas abgeben davon, es weiterspiegeln, aber ausser mir liegt hier keiner. Vielleicht verbrenne ich. Ich rette mich und schiebe meinen Kopf in den Schatten und träume von "princes, woodcutters und honest fishermen".

Lektüre: Light Years, James Salter

Sunday, April 25, 2010

heute war ein schöner tag


Rhabarberkuchen mit Sahne. Viel Sonne. Grüne Wiesen und Wege, die an Waldlichtungen vorbeiführen und nach Sommer riechen. Leichter Sonnenbrand. Salat mit Bärlauch, Löwenzahn, Brenessel und Himbeeressig. Sicht in die Ferne, weiter Horizont. Und am Abend Müdigkeit, als hätte jemand die Schwerkraft verdoppelt.
An Tagen wie diesen ist das Leben schön. Schön einfach. Einfach schön.

Ich tanke auf, hole nach, hole auf - all diese einfachen Dinge, die mich glücklich machen.

Friday, April 16, 2010

le monde merveilleux de la publicité

Pour tout ceux qui se demandent ce qui peut bien m'attirer dans le monde de la pub, voici une réponse que je trouve particulièrement bien réussie. Très bon documentaire qui rend compte de ce qu'est aujourd'hui le travail de publicitaire. Ce film aura été la motivation de la semaine!
Allez le voir en cliquant ici!!

Thursday, April 15, 2010

ovni

Il ne faut pas définir. Il ne faut pas être logique.
Ne pas faire rentrer dans des cases, c'est beaucoup mieux - ne pas caser pour ne rien casser.
J'aime les objets vivants non identifiés qui traversent ma galaxie.

comme ça

C'est l'heure de la sieste, je m'assoupis. Envie d'écrire quelques mots juste comme ça.
C'est le bazar dans ma tête, mon coeur, ma chambre. Autour de moi tout bouge, le flou artistique, je vis dans un nuage. Des pensées qui tournent en boucle dans une espèce de boîte noire. Flottement, je ne sais pas trop où je vais, mais j'ai envie de vouloir aller quelque part. J'attends avec impatience l'arrivée de l'été, le quotidien me fatigue, envie de changer, de faire de nouvelles choses, de ne plus toujours me poser les mêmes questions. J'avance, malgré les apparences.
Et dans ce manège, la tête en l'air, les yeux grands ouverts, j'espère cogner de temps en temps contre un corps chaud, me coller à sa peau et respirer docilement le plus beau des réconforts.

Sunday, April 11, 2010

revanche!

Premier weekend depuis bien longtemps dont je profite réellement! Vendredi soir, promenade dans le quartier de la Bastille avec mon coloc américain. J'aime beaucoup ce quartier! Samedi passé essentiellement sur mon vélo à doubler des vélibs trop lents sous un soleil éclatant, de mon ghetto au nord-est à la place Monge au sud en faisant une boucle par l'ouest, traversant les boulevards, longeant les gares et suivant les petites rues - un régale de pédale! Le soir, retrouvailles (enfin) avec Co le long de la rue Mouffetard, dîner sur la place derrière l'église Saint-Etienne du Mont, tant de gens en terrasse, impression d'être en vacances. Délicieux. El clasico Barcelona-Madrid sur tous les écrans aux alentours, sensation de retrouver ma vie de troisième année.
Je pars au canal Saint-Martin cet après-midi.
Croque croque croque la vie.

à la fenêtre

...à votre gauche, en vous penchant de mon semblant de balcon. La traversée des rails.















... à votre droite, en vous penchant de ce même petit balcon, ma rue, sa butte et ses deux géants blancs.






la belle


petit rosier rose au soleil sur semblant de balcon, à l'ombre découpé de la balustrade


Friday, April 9, 2010

-

his lips
his hips
my longing fingertips

his hips
his lips
split softness I want to kiss

and teeth -
white candy bits

Wednesday, April 7, 2010

in times like these...

Sunday, April 4, 2010

normande

fake dilemma

Je n'ai pas le temps. Personne ne l'a, le temps. Mais on peut le prendre, prendre du temps, et en faire quelque chose de beau. L'habiter. Prendre du temps pour prendre son temps. Pour qu'il ne reste pas vide et insignifiant. Temps écoulé, temps de perdu, et aucune minute de retrouvée. Ne restons pas tétanisés. Même s'il y a de quoi.

Ne pas avoir le temps, c'est un faut dilemme, il s'agit seulement d'agencer ses priorités. Si seulement c'était aussi simple que de l'écrire.

Parfois, je ne me sens pas libre.
Je le suis, au moins, le temps de ce post.

Friday, April 2, 2010

après-midi dans un tableau

Après-midi à la plage du Havre, chauffée par le soleil, bien calée entre les cailloux. Mer menthe à l'eau, petits nuages laiteux, écume blanche - la plus belle des palettes de couleurs.
J'ai retrouvé la magnifique lumière que cherchaient à capter sur cette côte les peintres impressionnistes... Je suis rentrée les joues rouges et les boucles joyeuses.
Lecture: Wellen, Eduard von Keyserling