AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Wednesday, June 30, 2010

oh boy



Holz. Leder. Metall. Alles toll.

Ich würde mich gerne elegant-lässig nach hintengelehnt mit diesen Stiefeln an den Füssen auf diesen hübschen Stuhl setzen, die Füsse übereinander legen, die Arme verschrenken auf meinem weissen Kleid und geheimnisvoll vor mich hin schauen. Eigentlich sollte ich dazu auch eine rauchen. Und ich hätte einen geflochtenen Zopf.

ei ei ei

I-Phone I-Pod I-Diot
Thomas Schütte, 2007

schwer-beschäftigte

Wenn man nichts zu tun hat, greift man auf das zurück, was man unter der Hand hat. Und sonst womöglich langsam vergessen würde. Man bastelt mit alten Schnipseln und stempelt darauf herum. Liest 3 Seiten. Und hält dann eine Sieste.
Oder man verirrt sich im Internet. Und vergisst Tab um Tab mehr, dass es sowas wie Zeit gibt. Das Internet frisst meine Zeit und ich vergesse zu essen. Ich verwelke vor meinem Bildschirm, doch ich stosse auf Fundstücke, die das alles vergessen machen. Klick. Klick. Tab. Klick. Bild. Wird gespeichert. Gehört jetzt (auch) mir.

Heute frisch gefischt weitere Bilder von Thomas Schütte, der mich immer mehr interessiert. Vor allem die Wasserfarben mit den knappen Texten gefallen mir gut. Und die Früchte. Hier eine Kostprobe.

Tuesday, June 29, 2010

willy ronis

Enfin été voir l'exposition Willy Ronis au Musée de la Monnaie de Paris - j'ai beaucoup aimé.
Impressionnant, les moments qu'il arrive à capter. Il est capable de déclencher son appareil pile poile quand s'offre à lui une mise en scène parfaite. Et on sent à quel point il est passionné par son métier de photographe.

Autoportrait aux flashes, Paris, 1951

Pub à Soho, Londres, 1955
(je l'ai achetée en carte postale)

Monday, June 28, 2010

stempelchen


Während sich draussen das erste pariser Sommergewitter zusammenbraut sitze ich am Schreibtisch vor offenem Fenster und probiere meine neuen Stempel aus.

you're precious (like a diamond)
you're sweet (like a cherry)
and this crown is for you.

côte sauvage

Réveil après une nuit à la belle étoile (et discussion sur pourquoi les Allemands appellent Grosser Wagen une constellation qui ressemble pourtant clairement à une casserole) sur la côte sauvage vers La Palmyre. Couché en haut entre les dunes, on sent l'odeur des pins et on entend le bruit des vagues.


A gauche: le soleil qui vient de se lever


A droite: la plage, la mer, dans quelques minutes le bain matinal

le livre et le chat

Les deux meilleurs compagnons de la Sieste sont le livre et le chat.
Le livre nous emporte au loin, le chat nous impose le moment présent par son imperturbable ronronnement. C'est bon de se savoir ancré en s'échappant par la lecture.
Tourner les pages, caresser le pelage - le temps de la Sieste, le livre et le chat se suffisent.

Si j'étais un animal, je serais un chat.

beaux espaces


Les beaux espaces inspirent.









La maison d'Anaïs invite à la belle vie et aux repas de famille. Une vieille Charentaise, toute en longueur, aux grandes pièces, à la pierre beige et aux volets blancs. Il faisait bien frais à l'intérieur, dehors la chaleur était écrasante.

gaufrette


gaufrette fourrée au chocolat avec inscription spirituelle
(posée sur mon genoux gauche)

Thursday, June 24, 2010

à l'ouest

This is the good part of listening randomly to whatever turns up on your iTunes playlists - sometimes you get exactly the song you felt you wanted to listen to without knowing it:
Bright Eyes, June on the West Coast

sieste

Allongée sur du blanc et du beige, calée dans du doux et du moux, je ne pense à rien. Fatiguée. Dehors, l'été parisien s'impose mine de rien, par la fenêtre filtrent les éternels bruits de moteurs et le grondement du métro. Il commence à faire chaud. Je sens l'odeur du linge qui sèche. Demain je voyagerai vers le sud. Poursuivre ma pâresse à la plage. Grande grande envie de sable et de mer. Envie de me taire aussi. Je rêve de matins au marché, du melon de midi, d'après-midi interminables au soleil brulant et à l'eau salée, de soirées encore dorées et tièdes...

Saturday, June 19, 2010

grillée

Je crois que trop d'ordi fait fondre mon cerveau. Une espèce de compote derrière les tempes. J'ai mal à la tête, j'ai consacré pas mal de temps à la refonte de mon blog et ce sont mes neurones qui ont fondus. Mais c'est que ça rend accro cette saleté de formidable innovation technologique qui révolutionne les rapports humains et nous transforme en zombies potentiellements omniscients, toujours connectés, informés, infectés, vibrant au rythme du battement de coeur du world wide web! C'en est trop pour moi aujourd'hui! Je suis presque contente de passer demain la journée dans la voiture et de ne pas être tentée de carresser mon mac (faute de caresser mon mec - haha mon humour est parti valser avec mes cellules grises obviously). Je publie ce post, j'arrête l'ordi et je vais lire. Et dormir.

Demain retour à Paris.

"neue Dimensionen sprachlicher Komplexität"

Ich muss nochmal auf das Reclam Dylan Büchlein zurückkommen... Gestern abend als ich die angeblich "nötigen Erläuterungen" von einem gewissen Heinrich Detering zu den einzelnen Songtexten gelesen habe, ist die Freude am Lesen schlagartig verpufft.
Hier ein paar bezeichnende Ausschnitte, die für sich sprechen:

Über One Too Many Mornings:
"So entwirft dieses Liebes-Abschiedslied in lakonischer Verdichtung auf drei scharf gesehene Szenen eine allgemeine Positionsbestimmung."

Über Chimes of Freedom:
"Dieser Song war der poetisch ehrgeizigste in Dylans Frühwerk; nur 'Lay Down Your Weary Tune', 'Mr Tambourine Man' und das thematisch verwandte 'Gates of Eden' kommen ihm an formaler Anstrengung gleich. Musikalisch antwortet der feierlichen, metrisch komplexen Grossform das Pathos des Kirchenliedes. Majestätisch erscheint auch die Verbindung kosmischer, biblisch-apokalyptischer Visionen mit halluzinatorisch intensivierten Sinneswahrnehmungen."

?!

Friday, June 18, 2010

treffsicher

Kennt ihr das, wenn ihr einen Satz lest, der genau das ausdrückt, was euch selbst so schwer fällt, treffend zu formulieren? Das ist mir neulich passiert beim Lesen von "Schweigeminute", einer Novelle von Siegfried Lenz:

"(...) ich wollte nicht, dass etwas aufhörte, das so unvermutet begonnen hatte und wie von selbst nach Dauer verlangte."

bob dylan














Ich habe die generelle Schwäche, nie einen Buchladen verlassen zu können, ohne mindestens ein Buch gekauft zu haben. Das Problem (zumindest für meinen Geldbeutel) ist, dass ich aber ziemlich häufig Buchläden betrete. So kommt es, dass meine Büchersammlung stetig wächst, und zwar schneller als ich lesen kann.
Eigentlich ist das aber kein Problem - es gibt kaum eine bessere Investition als ein gutes Buch.

Hier oben zu sehen ist ein Ausschnitt des Covers meiner letzten Errungenschaft: das kleine rote Reclam Buch mit den Lyrics von Bob Dylan!
Ich lese ihn gerne, fast so gerne wie ich seine Lieder höre. Und ich bekomme wieder Sehnsucht nach Amerika...

Das Buch enthält auch den Text eines der wenigen Lieder, die ich im Stande bin einigermassen für Mitmenschen erträglich zu singen. Es ist auch einer meiner Lieblingsohrwürmer:
It Ain't Me, Babe

black back

Voici le clip de la chanson Tenderoni de Kele Orekeke, chanteur de Bloc Party, tout droit sortie de son album solo The Boxer qui sortira le 21 juin. Pas mal du tout je trouve. En passant, j'ai ausi un faible pour ce magnifique dos...
Et pour savoir ce que signifie "tenderoni", cliquez ici.

Thursday, June 17, 2010

Mensakost (blub)

Mein Besuch bei Äne in Weimar hat unter anderem auch ein Mittagessen in der Mensa der Bauhaus Universität beinhaltet (auf die Uni komme ich noch zurück) - angenehmste Feldforschung für mich! Für wenig Geld essen auf einer geräumigen Terrasse mit herrlich deutschen Studenten, ich fand's toll.

Das war mein Tagesgericht (ich hätte auch die Tofu Pfanne wählen können, aber ich wollte das einfache traditionnelle Gericht probieren):


Spinat mit Rührei (ja das was aussieht wie ein Stück Schwamm ist ziemlich festes Rührei) und Kartoffeln - Bon Appétit!

absolut

Vient de paraître en Allemagne la publicité shootée par Ellen von Unwerth pour Absolut Vodka, starring Zooey Deschanel et Kate Beckinsale (voir sur le site très réussi Absolut Drinks) - j'aime beaucoup les différents univers de créés. Et de manière générale, la signature reconnaissable de Absolut est un chef d'oeuvre créatif largement reconnu. J'ai un faible pour leurs typographies...


Birkenstock

J'ai cédé à la peer pressure familiale pour enfin adopter ces ravissantes et seyantes sandales cultissimes (en bien et en mal...), j'ai nommé les Birkenstock! Je vous rassure, je leur réserve un usage exclusivement domestique. Impossible de m'imaginer avec des Birkenstock au pied dans la rue, je laisse volontiers l'honneur aux bobos parisiens et aux stars hollywoodiens (sauf ceux qui préfèrent les crocs). Mais à la maison, mes pieds se détendent désormais dans la plus confortable des sandales. Voici donc mes nouveaux chaussons - que portent aussi, en différents modèles, mon père, ma mère et ma soeur...:

Friday, June 11, 2010

WM

Kaum zurück in Deutschland erschlägt mich das WM Fieber - wie konnte ich so lange davon verschont bleiben?! Die Deutschen drehen durch, alle Fernsehprogramme geraten durcheinander (Günther Netzer is back, samt Haarpracht), der Dorf-Edeka-Supermarkt verkauft Spezialtröten und peinliche alte Rocker covern die Nationalhymne (bei Saturn erhältlich, man bekommt dann eine Fahne fürs Auto dazu gepackt)... Hilfe. Das verdirbt einem fast die Freude an der Freude!

Während die Unterstützung der Franzosen schwer zu wünschen übriglässt, kann sich die deutsche Nationalelf mit Kapitänchen Philipp Lahm jedenfalls nicht beklagen. Auf Facebook kursieren zum Beispiel folgende Profilbilder:



Und natürlich ist die WM auch eine wahre Schlacht der Werbungen:
Nike, Adidas und Puma übertreffen sich an Kreativität um die Fans für sich zu erobern... Axe versucht es hingegen auf einen ganz anderen Weg (ich glaube allerdings nicht, dass das klappt).

Thursday, June 10, 2010

rester et partir

Dieser Donnerstagmorgen fühlt sich nicht sehr gut an. Das erste Mal fällt es mir schwer, Paris zu verlassen. Obwohl die Stadt heute wieder in ein feuchtes Grau getaucht ist. Den Frühling über sind wohl doch ein paar Wurzeln gewachsen, die mich sanft aber bestimmt an diese Stadt binden. Nach und nach habe ich die Stadt bildlich vor Augen, arrondissement um arrondissement, Metrostation um Metrostation...

Le blues du voyage, je l'ai à chaque fois - les changements de lieu teintent mon humeur et même si j'ai envie de partir, je sous-estime ces petites racines dont je parlais qui poussent autour de moi, je les visualise, j'aime me sentir proche d'un endroit, appartenir à un lieu, le connaître, le découvrir, le percer...

Cette nausée des matins de voyage me tiraille les entrailles.

J'ai hâte de retrouver Paris en juillet.

Tuesday, June 8, 2010

YSL


Je crois que je lirais bien une biographie de Yves Saint Laurent... Je viens d'aller voir la rétrospective qui lui est dédiée au Petit Palais (enfin!!) et j'ai adoré regarder cette exposition. C'est fou comme tout respire un style qui lui est propre, chaque robe, chaque plis, chaque costume. Et le personnage me fascine, il doit avoir été une personne remarquable... sensible, timide, gentil, précis, intransigeant, talentueux. Je trouve aussi qu'il est très élégant sur toutes les photos que j'ai pu voir. Son regard me touche.

"Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme ce sont les bras de l'homme qu'elle aime -
Mais pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur Je suis là."
Yves Saint Laurent

indie disco

This song made my day today! It is taken from the new album of The Divine Comedy, it is called Bang Goes The Knighthood, check it out...

Sunday, June 6, 2010

Bonne Ma'


Quand Maman m'amène Bonne Maman (pot king size),
et bien je suis contente!
Pour rappel, je collectionne les pots que je trouve très décoratifs, pratiques et dont j'aime le design. Quand j'en aurais trop, il ne me restera plus qu'à faire des confitures maison (ou à fournir ma Mamy en pots).

leckerschmeckerin

Plat que je me suis cuisiné la semaine dernière - après un arrêt maladie imposé, j'ai redécouvert à quel point J'ADORE manger... avec les yeux aussi!

Saturday, June 5, 2010

facing pages


Facing Pages, Lauren DiCioccio, The Great English Letter Writers, 2009

J'adore cette idée, coudre à la main sur les pages d'un livre qui nous tient au fil des mots, par le fil conducteur de son histoire, le lecteur cousu au livre, une trace physique, l'empreinte de chaque livre dans notre esprit, les traces de nos idées et de nos sentiments lors de la lecture, l'un pénètre l'autre, se lie à l'autre, un tissus unique... Fascinant!
(Cela mériterait un texte plus élaboré, mais je veux partager avec vous tout de suite.)

Quand je regarde ça, j'ai envie de hurler "à mort l'iPad"!!! En tout cas je me refuse à la lecture sur un écran aseptisé, je ne veux pas caresser du doigt une surface plane et lisse, je veux la texture du papier, des pages cornées, des grains de sables et des insectes écrasés entre les pages!

"What will happen when we no longer touch information?"


J'aime ce que fait l'artiste américaine Lauren DiCioccio, allez faire un tour sur son site!
Voici la description de sa série "sewnews":

"As news-gathering departs from paper form and is conveyed instead through the television and internet, the newspaper becomes a nostaligic and old-fashioned object. I describe the beauty of the ritual experience of newspaper-reading by describing the paper as a tactile and fragile object in the language of craft. The pieces in this series are entire issues of The New York Times encased in hand-embroidered cotton muslin. I select a photograph from the paper; usually a strong image suggestive of power, leadership or communication; and embroider the image onto the fabric, applying colors in a painterly way and layering line and thread. Portions of the image remain as outline and threads tangle and unravel from the fabric."

MELONELY


Heute beim Besuch des Palais de Tokyo habe ich eine Postkarte erstanden, die in gewisser Weise ein Trostpreis dafür ist, dass ich die Ausstellung eigentlich gar nicht besuchen konnte... "En préparation", ich muss in einer Woche wiederkommen, wer konnte das ahnen, wo ich mich doch so gefreut hatte! Darum sind wir dann mit Alix recht schnell in der Boutique des Museums und dann im Café auf der Terrasse gelandet, die Kultur übersprungen und direkt zum Konsum, so läuft das. Einen organischen Mango Saft getrunken und die kleinen Skater unten auf der esplanade beobachtet.
Zurück zur Postkarte, ich poste hier Ausschnitte aus dem Originalwerk von Thomas Schütte, "Melonely", 1986.
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Dieses Semester konnte ich mir nicht oft aussuchen, wer oder was meine Zeit beansprucht - das wird jetzt fett rattrapiert, denn es sind FERIEN, und ich mache mir die Welt widewidewie sie mir gefällt. Es beginnt damit, dass ich eine Melone esse und blogge.

Tuesday, June 1, 2010

Plüschburger


uploaded by an anonymous burger-fan