AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Saturday, February 27, 2010

légère

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Il fait beau, c'est bien, c'est beau.
Je repense à l'année dernière, 27 février à Madrid. Depuis, j'ai croqué un bon bout de plus de la tartine de la vie... Le temps s'affaire, les temps changent. Je suis heureuse de vivre cette vie. Je me sens légère aujourd'hui, 27 février à Paris.
D'une humeur couleur rayon de soleil.

Thursday, February 25, 2010

flaute

La voix de Benjamin Biolay qui me fait bizarrement du bien.
La voix de Patrice, un peu nasillarde, qui me calme et réchauffe.
La voix cassée de Conor Oberst qui m'émeut, toujours et encore.

La voix off de Dexter qui me fait sourire intérieurement.

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Un peu chamboulée ce soir... On va essayer de ne pas tomber malade, le jour de mon anniversaire approche, potentialités augmentées d'un séjour prolongé au lit selon les statistiques. Dehors un temps de chien. Moi, un teint de vampire. Rarement vu pire. Envie de me dessiner cash des cernes à la all blacks, au moins une évidence ouvertement déclarée...

Ce soir bal masqué. Petite pensée pour GG. A ce niveau là, pas de problème ni de teint ni de cernes, certes. Il faut que je tienne jusqu'à minuit. Minimum. L'inverse des contes de fée où à minuit un carrosse-citrouille attend pour nous reconduire illico à la maison...

J'ai du mal à vendre du rêve ce soir... Mal au crâne.

il fait trop chaud pour travailler...

J'aime ce spot de Fred&Farid pour Pulco , il m'a fait rire ce matin...
Bonne journée!

Wednesday, February 24, 2010

des plages de temps incompressibles

Allez lire le blog de Nicolas Bordas! Surtout le dernier post sur l'idée que le web.2 pourrait bien finir par s'essouffler... Il donne quatre arguments - voici celui qui me paraît le plus évident et qui correspond assez bien à ce que j'essaie de vous dire depuis plusieurs posts. C'est très drôle aussi, au passage. Bonne lecture. (Et oui, vous avez raison, le monde de l'Ecole de la Com finit véritablement par laisser ses traces - jusque sur mon blog).

Séguéla a dit dans les années 80 «trop de pub tue la pub!». Aujourd’hui, c’est trop d’info tue l’info. Et en Web 2.0, on dira plutôt trop de RSS tue le RSS, trop de statut tue le statut, trop de tweet tue le tweet, trop de RT tue le RT, etc. Quand vous avez une activité normale (genre travailler) et que vous revenez devant votre PC ou votre Mac qui compile des wagons de flux venant d’une centaine d’abonnements, est-ce que vous lisez tout ? (30 ou 40 amis Facebook, 40 ou 50 fils sur Twitter, quelques médias, la météo, des suivis eBay ou Venteprivées… on y est vite à la centaine !). Dans la pratique, à moins de passer sa vie devant un écran, on regarde, on survole beaucoup, on lit peu, voire très peu (vous êtes toujours là ?) et dès qu’une vidéo dépasse les 3 minutes on zappe. Ce comportement est condamné à aller en grandissant. La cause ? une prolifération accrue des flux générés par encore plus de comptes Facebook ou Twitter, plus de sites communautaires intégrant les outils actuels (et à venir) de propagation, démultiplication et finalement de pollution. Malheureusement le temps consacré à la «consommation» de tous ces «flux» ne sera pas extensible. Et même si ce temps est pris sur la TV par exemple, il restera des plages de temps incompressibles : celle de la vraie vie tout simplement : travailler, se nourrir, se laver, faire du sport, vivre en famille, regarder «La Ferme» sur TF1, etc.
L’abondance de flux va être inversement proportionnelle au temps de traitement disponible par nos cerveaux (oui, il y a allusion…).

Tuesday, February 23, 2010

Post-it

Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.
Ne pas penser à la peanutbutter dans la cuisine.

Monday, February 22, 2010

tout, rien, pleins de choses

Eigentlich sollte ich das Bloggen zurückstellen, so viele wichtige Dinge zu erledigen - oder auch nur in Angriff zu nehmen - dass mein Kopf schwirrt! Da ich aber heute so oft den jedem begeisterten Blogger bekannten Gedanken hatte "das muss ich posten", sitze ich hier und poste fleissig.

Heute war ein seltsames Wetter, laue Luft, leichter Wind, alles sehr sanft. Nach der beissenden Kälte der letzten Woche eine Wohltat. Es lag etwas in dieser lauen Luft, sogar das Licht war leicht milchig. Auf dem Weg zur Metro hat mich diese wattige Stimmung umgeben. Wenn man so etwas einfangen könnte...

Typisches Verhalten in der Metro: der flüchtige, verstohlene Blick um den Titel der Lektüre seines Sitznachbars oder seines Gegenübers zu erhaschen ohne dabei bemerkt zu werden. Gelingt meistens nicht. Sehr amüsant, vor allem in der Rolle des Lesenden.

In meiner Strasse tragen die afrikanischen Frauen wenn sie einkaufen gehen gerne eine Art Cape. Wie ein grosser breiter Schal, um die Schultern geworfen. Allerdings nicht irgendein Cape. Da muss schon Louis Vuitton darauf gestickt sein. Oder auch Burberry. Nicht zu klein, nicht zu knapp. Darunter die schönen bunten traditionellen Stoffe, die Alltagskleidung. Der kleine chinesische Schneider im quartier hat in seinem Atelier sicher schon Übung im "LV" auf Riesencapes sticken. Der Markt scheint Potential zu haben.

Le générique de Dexter me donne faim. Suis-je normale?
Je me suis un peu perdue dans cette série récemment, perdue dans le sens où la série m'a totalement happée et privée de pas mal d'heures de sommeil. J'adore ce personnage principal tellement atypique...

J'ai beau acheter du fromage blanc zéro %, ce n'est pas en allant boire un chocolat chaud au "Pain Quotidien" ou en mangeant le pain perdu préparé gracieusement et délicieusement par ma coloc à 11h du soir que je vais perdre mes deux kilos...

On a tagué quelque chose d'illisible (c'est certainement mieux comme ça) sur la porte de la rue de notre immeuble. Et tout à l'heure du haut de ma fenêtre j'ai assisté à la troisième bagarre en quatre jours. Ce quartier et si calme, si paisible, tout à fait charmant.

Les petites croix noires gagnent du terrain. C'est bien.

Saturday, February 20, 2010

tea time avec la sirène

J'ai découvert cette cuillère dans la cuisine, ma cuillère préférée, attitrée, pour prendre le thé!

Friday, February 19, 2010

blub blub blog

Cette semaine est passée à une vitesse folle. Je n'ai pas vu le temps passer. C'est pourtant l'unique chose fiable, inexorable: l'avancée des secondes, la progression des heures, comme si il y avait un but à atteindre... Qui sait. J'aime faire confiance au temps. Il fait son travail.

En rentrant aujourd'hui, après 4 heures d'atelier de rhétorique, j'étais épuisée. Première sieste en arrivant. Cela n'a pas suffit à me vider l'esprit, encore tout agité par les émotions de l'après-midi. Parler devant un public me met dans tous mes états, j'ai le trac, un trac physique contre lequel je lutte. Même si je sais que je garderais toujours ce trac à l'idée de m'exposer aux regards des autres, je sens que plus je prends la parole, plus je progresse, plus je me sens à l'aise. Enfin, en fermant les yeux tout à l'heure je m'entendais encore en train de tenir mon discours, c'est vous dire.
Dans ces cas là, peu d'occupations sont aussi efficaces que la cuisine. J'aime expérimenter avec ce que j'ai sous la main, je ne pense à rien et je me sens utile. Parfois j'ai l'impression étrange de me voir moi même d'en haut, comme si j'arrivais à me dédoubler, à me glisser hors de moi pour m'observer en train de couper les courgettes en rondelles, en choisissant les épices, en me chauffant les mains au dessus de la casserole d'eau sur le point de bouillir. Sensation bizarre. En tout cas je retiendrais dans mon répertoire (qui a encore un grand potentiel d'extension, il faut bien l'avouer) cette sauce aux courgettes, aux graines de sésame et à la sauce soja.

Je suis en weekend. J'aime les vendredi soirs.

Sunday, February 14, 2010

Balenciaga. Parfum. 2.

Balenciaga. Parfum.

J'adore le flacon du nouveau parfum de Balenciaga... Et la publicité aussi, surtout le choix de la nature morte, d'entourer le parfum d'objets. J'aime.
Et même si je ne veux pas, comme tout le monde, adorer et aduler Charlotte Gainsbourg, je dois dire que la photo pour Balenciaga est magnifique! Allez voir ça.

Tuesday, February 9, 2010

mi chaud mi froid

8h30. Mon réveil sonne. 8h35. Mon portable sonne: les chers messieurs tant attendus de GDF, nos sauveurs, prévus entre 9h30 et 12h00, ont une sacrée avance... L'eau chaude is back!!! Par contre dehors, ironie du sort, il neige maintenant.
Bonne journée à tous!

Kreuzchen machen

comme je ne sais pas attendre, je m'aide comme je peux à prendre le mal (en l'occurrence l'absence) en patience.

Ice Age

Mes colocataires se caillent. Luke porte un bonnet. Joséphine fait chauffer de l'eau dans la bouilloire pour se laver. Les assiettes sales s'empilent, personne ne veut plus faire la vaisselle par peur de voir ses doigts bleuir. Et moi, je porte deux paires de chaussettes en laine, mes jambières de la danse en laine, le pull de Mamy en laine et j'ai très envie d'aller me noyer dans mon bol de thé. Remarque, mon attraction pour les bols de thé fumant date d'avant cet Ice Age moderne que l'on subit depuis... depuis que j'ai oublié que GDF et EFD n'étaient plus la même entreprise et qu'il fallait donc aussi annoncer mon nom à GDF, pas qu'à EDF, pour éviter que l'on nous coupe le gaz si gentiment. Je suis très fière de moi, vous comprendrez ---
Le côté divertissant de la chose est la tournée des douches que j'ai entamée ce weekend. C'est beaux les amis. Ca réchauffe. Comme l'eau chaude, tiens. Aussi, j'ai l'excuse parfaite pour ne toujours pas aller courir, il ne faut surtout pas que je bouge de trop pour ne pas me salir ou suer, il faut préserver l'effet douche fraîche aussi longtemps que possible. Jusqu'à la prochaine douche.

Sunday, February 7, 2010

Encore Baudelaire

Je vous assure que les secondes maintenant sont fortement et solennellement accentuées, et chacune, en jaillissant de la pendule, dit: --- "Je suis la Vie, l'insupportable, l'implacable Vie!"

Incroyable de le découvrir... lui, et ses petits poèmes en prose...
J'en reparlerais.

spleen

"il est de certaines sensations délicieuses dont le vague n'exclut pas l'intensité"

"l'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu"

Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris - Le confiteor de l'artiste
Le titre du livre me convient bien. Mélancolie quand tu nous tiens.

l'anti-virtuelle

Me voilà assise sur mon lit dans ma chambre glacière. Il fait dimanche. Je hais les écrans, bien qu'ils me permettent de parler aux absents. Ils ne les rendent pas plus présents, au contraire, la froideur de l'écran m'écoeure. Je me sens seule et l'impossibilité de toucher et de sentir l'autre me désespère. J'ai besoin d'avoir autour de moi les gens que j'aime et de partager la chaleur. Parler à un écran, cela a quelque chose d'absurde.

J'ai peur pour l'espèce humaine quand je me dis que les écrans se multiplient et deviennent les interfaces de communication les plus répandus. Cela me glace. Je me sens vieille, je ne suis pas membre de ma génération. Prise en otage, blog, compte twitter, facebook, je ne peux dire que je m'y refuse. Mais je sais, certitude accablante, que jamais rien ne remplacera les choses simples, le contact direct d'une peau contre une autre, le contact d'une feuille de papier entre les mains, le contact de l'air frais et l'odeur de la nature. Une question de santé mentale, d'équilibre psychologique. Je me sens dépassée.

Je veux du calme, de la douceur, de la chaleur.

Pourquoi la vie pèse-t-elle si lourd le dimanche?

Wednesday, February 3, 2010

Andrée Chédid

Voici un poème d'Andrée Chédid. Je le publie sur mon blog, car j'aurais adoré l'avoir écrit. Je l'ai lu sur le quai de la station de métro Saint-Germain-des-Près, exposé dans l'une des vitrines. J'ai failli rater mon métro en le recopiant dans mon Moleskine, en gribouillant frénétiquement. Le voici donc, calmement tapé à l'ordinateur, prêt à être lu. --- Il me va droit au coeur, me semble si vrai. Il résume le concentré de la vie.

Je revenais des autres

Je revenais des autres
Chaque fois guéri de moi

A l'abri d'un sourire
D'un geste qui donnait champ
Des moissons d'une parole

Je quittais citernes et mirages du chagrin
pour une sorte de bonheur

Le bonheur?

ça ne fera rire que moi...

... mais j'ai découvert aujourd'hui en décrivant à Coralie le chemin pour aller chez moi, à mon nouvel appartement, qu'à l'angle du KFC, il fallait prendre la rue Poulet.

pub de Bill Bernbach