AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Saturday, October 3, 2009

ici et ailleurs

Il commence à faire frais à Paris, je croise de plus en plus d'écharpes et de manteaux dans les rues. Depuis 2 jours j'ai tout le temps froid. Je déteste éternuer, le moment qui précède est devenu extrêmement incommode grâce aux recommandations du ministère de la santé, vite vite vais-je éternuer dans ma manche ou pas?! Ridicule. Mais à chaque fois je ne peux m'empêcher de me poser cette question...

Aujourd'hui journée brocante dans la rue des Martyrs, quel plaisir! Le temps pour descendre et atteindre le métro a facilement doublé tellement il y avait du monde. Mais le ralentissement a du bon: je suis enfin entrée chez les différents traiteurs, le Grecque, le "Paris Caviar", à la fromagerie aussi, puis dans le magasin de bonbons suédois qui me rappelle l'univers d'Astrid Lindgren... Tant de beaux et bons magasins, une nouvelle odeur tous les 10 mètres, j'adore. C'est dans ces moments là que je me dis que j'aime la France, on sait vivre dans ce pays!

Autrement je suis plutôt en mode nostalgie de l'Allemagne en ce moment et j'ai un peu du mal à me sentir chez moi à Paris. Je n'aime pas cette sensation bizarre d'avoir à prouver quelque chose à la ville... C'est étrange, j'ai du mal parfois à me détendre quand je marche dans les rues. Une nostalgie "d'Ailleurs" serait peut-être plus exacte. Envie de mers et de rivages, de ciels et de paysages...

2 comments:

  1. zum Tag der deutschen Einheit eine kleine Deutschlandnostalgie! Zwei Seelen wohnen -ach!- in meiner Brust?, eine Seele franco-allemande mit verschiedenen anderen Sprenkeln drauf. Ich jedenfalls -ja!- vermisse 'mein' Land, oh Gott, auch wenn ich hier so vieles schätze. Nur verliere ich an der Fac den Glauben an gut und böse und verstehe nicht. Verstehe nicht, was die Studenten dort hält. Ich sitze dann hier und sehne mich nach meinem kleinen Studentenstädtchen, in dem eine Studentenkultur blüht. Studenten, die denken und Ideen haben und eine Meinung und Fragen stellen, auch wenn nicht immer alles schlau und gut ist. Und Professoren, die man bewundert und die sich, meinetwegen, manchmal ein bisschen feiern lassen. Wo man nicht unter Spätpubertären ist sondern unter jungen Erwachsenen.

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  2. Zwei Seelen in meiner Brust, du ahnst gar nicht wie recht du hast damit im Moment... siehe "schizo" Post.
    Ach ich ärgere mich wirklich für dich mit jedes Mal wenn ich höre, was du von der Fac berichtest... Es kommen sehr bald bessere Zeiten. Bis dahin analysiere weiter, kommentiere, kritisiere. Und entfalte dich ausserhalb der Fac / Fuck.
    Bei mir ist auch nicht alles rosig. Ich werde was schreiben müssen über manche Leute, die ich hier kennenlerne die von "jungen Erwachsenen" auch noch weit entfernt sind und deren Verhalten mir manchmal den Magen umdreht.

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