traversée

Voilà voilà c'est reparti, je passe la fin d'après-midi à m'amuser entre le tas des affaires à prendre, le tas des affaires à ne pas prendre mais à garder tout de même - pourquoi déjà?! - et le tas des choses que si j'étais à Paris j'irais porter à la friperie au coin du métro Barbès.
(oui, j'aime les structures triptyques, vous avez remarqué hein)

Demain je monte l'autoroute, grande artère, jusqu'à Berlin. C'est un peu voir se dérouler devant soi la carte de l'Allemagne, carte et territoire ne font qu'un... On prend conscience de l'étendu du pays, en traçant à rythme constant tout droit toujours vers le nord-est.

Je n'ai déjà pas envie de me retrouver dans une de ces stations d'essence glauques au possible où la boutique sent la mauvaise soupe aux lentilles, où on se fait mater par les routiers attablés devant leur Schnitzel, où il y a des automates pour gagner des singes en peluche roses et où les magazines porno sont présentés à la hauteur des genoux, parfait pour tous les petits enfants qui passent.

Par contre j'ai hâte d'arriver mais ça je crois déjà vous l'avoir dit.
bis bald aus der hauptstadt