Les départs, ça rend débile. Demain je quitte Berlin et depuis une semaine je fais n'importe quoi. J'ai le droit, je pars. L'excuse idéale pour à peu près tout. Je fais le plein de burgers, pizza, köfte, kuchen, hefeweizen et autres delicatessen dans l'idée que j'en serai privée pendant au moins un siècle. Je vais finir grasse comme un falafel frit. Je pense à toutes ces vaches maigres à Paris et je ris. Je fais ma crise de départ. Cafard. Crampes. On vide les placards.
29 juillet, 15°C, pluie ininterrompue
Demain la route.
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