AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Friday, May 25, 2012

toute gariguette!

Je ne sais pas vous, mais pour ma part cet arrivage soudain de températures estivales me fait des effets bizarres. Depuis trois jours, j'ai l'impression permanente d'être en vacances, quand le matin je descends la rue du Faubourg Poissonnière, c'est comme si j'allais à la plage, comme si au bout, il y avait la mer. Je vis très mal l'attente sur le quai, les barres crasseuses, les souffles tièdes. On a dû me téléporter dans le métro, il y a erreur. Quand je baisse mon regard, je vois des Bensimon et un short en jean, j'ai dû oublier la natte à la maison, en tout cas j'ai bien mes lunettes de soleil sur la tête. Comme une odeur de crème solaire qui monte de mon sac. Ce matin j'ai mangé des biscottes, hier soir des pâtes au pomito, des saveurs estampillées "camping". Ce midi une barquette de fraises, j'ai eu froid au rayon frais du supermarché. Au stage, des courses à faire ici et là, un coup je traverse la Seine, un coup je longe la coulée verte, je retraverse la Seine, je grimpe vers le Panthéon. J'écoute les conversations des touristes au passage, qui soquettes blanches dans ballerines noires fixent l'objectif. Il y a foule chez Berthillon. Ce soir je serai au bord du canal. Cette sensation d'été en ville par moment me rappelle Madrid, mon amour au ciel bleu. Même si Paris aussi est jolie comme une reine, semble soupirer, à son aise après tant de pluie et de gris. 

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