AU MOINS ON SÈME
02/2009 - 01/2014

© camille



Après 5 ans d'existence, au moins on sème tourne la page.
Les poèmes d'hier et ceux de demain sont ici.

Nach 5 Jahren ist nun Schluss mit au moins on sème.
Die Fortsetzung, oder so etwas, hier.


MERCI.



Tuesday, December 21, 2010

gonerill and regan are bitches

Je lis King Lear. Une ligne. Après. L'autre. Beaucoup plus de mal que pour d'autres oeuvres. C'est frustrant, si l'on refuse de se perdre dans les notes de bas de pages, on a tout de suite l'impression de passer à côté de pleins de choses... Il faudrait faire au moins trois lectures de suite, intégrer toutes les références, toutes les subtilités, pour finalement pouvoir faire une dernière lecture, fluide, sans interruption, pour enfin profiter de la pièce. J'aimerais comprendre instantanément! Quand la lecture se traine à ce point, la tragédie en est même plus tragique... juste assommante. Chaque nouvelle page nous réserve une nouvelle intrigue, un nouveau secret, un nouveau duel à intégrer. Les personnages sont ou fous ou déguisés ou empoisonnés. Et il y a un bon nombre de lettres faussées qui arrivent juste à temps pour précipiter la catastrophe. Il faut en tout cas fiches et schémas en masse pour suivre tout ça!

Enfin, Shakespeare en impose énormément. Même dans les petites phrases comme celle-ci, qui fera en même temps office de conseil du jour:

"Down, thou climbing sorrow,

Thy element's below."
The Tragedy of King Lear II.4 l.53

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