my dear

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"i hear you like a hunter now, your footsteps in the leaves"

... wow, ça fait très longtemps que je ne l'avais plus écouté...

merkzettel

Ein heisser Körper ist nicht immer ein Heizkörper.
Und eine Wärmflasche auch nicht. Meistens einfach nur eine Flasche...
Mensch, nicht nur Milch will wärmebehandelt werden!

je reste là

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le plus bel endroit pour la plus belle sieste sur la plus belle planète
(cf. aujourd'hui)
allongée sur le dos, je m'imaginais qu'une mouette géante
allait peut-être fondre sur moi et m'emporter

récolte

 

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ramasser des balles de golf dans les ronces sur les falaises d'étretat?

oui, tout le monde ne peut pas passer ses dimanches

à soigner son swing, que voulez vous.

(j'en fais quoi maintenant?)

biscotte

Oui, c'est encore moi. J'ai repiqué je crois... Bref, dans la rubrique je suis bobo et j'assume, voici ma pause café d'aujourd'hui à l'institut suédois, en compagnie du magazine fricote, très craquant ce trimestre. Il prouve, au passage, qu'une belle couv' peut faire toute la différence.

pimpante

Bon, je ne peux pas m'empêcher de poster rapidement ce lien vers la nouvelle campagne de miu miu avec Hailee Steinfeld, tellement je l'ai adorée! Feuilletez jusqu'au bout. Comme j'aimerais avoir ces chaussures pailletées... 

je ne blogue pas, je suis sérieuse

Je presse des oranges et des citrons. Je suis pressée. Je rédige des dossiers d'analyse sémiotique sur des sujets comme "la sieste". Et je fais la sieste.

J'écoute des vieux albums de Neil Young dans les moments creux.
Tout va pour le mieux.

Le plus craquant dans ma vie en ce moment sont les noisettes que j'ajoute dans les compotes pommes châtaigne. Oui, l'automne se mange. Mais ces derniers jours, lui aussi a l'air d'en avoir marre.

J'ose à peine vous promettre un retour flamboyant après autant d'absence, mais selon toute vraisemblance, à partir de décembre, ça sera reparti. Pour l'instant, je vis mes dernières semaines d'étudiante, entre les cours et le stage, chronophages.

Je stock des docs à vous poster...

D'ici là portez-vous bien. On y est presque.

rise

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Dennis Stock, Venice Beach Rock Festival, 1968

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Je ne me retrouve pas souvent à écrire ces derniers temps, le blog aura connu des périodes plus animées, j'en conviens. Mais en ce moment, j'ai l'impression de négocier chaque minute de mon temps, dès que je pense avoir choisi une occupation, une voix vient cogner dans mon cerveau pour me rappeler toutes ces autres choses que je devrais faire, que j'aimerais mieux faire, que je n'ai toujours pas faites... Et là je dois prendre dix minutes pour me calmer et me convaincre que de toute façon je n'ai pas le choix. Avant, au début, il y a 5 ans, il y a longtemps, j'étais disciplinée, je me pliais sans trop de mal aux contraintes. Maintenant, à chaque tâche, je dois affronter cette envie rebelle de tout envoyer balader. M'appliquer pour pondre cette dissertation? Aberration! Alors que je pourrais être en train de traverser l'Écosse à la marche! Faire des recherches sur ce sujet d'exposé? Oh non! Je voulais justement me lancer dans la photo! Avant, j'étais adulte, maintenant, je suis enfant, je voudrais pouvoir faire exclusivement ce qui me plaît, pouvoir suivre mes envies et y aller à l'instinct. J'ai l'impression que le temps tout autour de moi est comprimé, même plus le temps de se retourner, je manque d'air. La moindre petite pression a des effets multipliés: des envies d'évasion ravageuses, envahissantes.