Des vendeurs de bijoux qui remballent dès que quelques personnes, solidaires, les avertissent de la venue des policiers en patrouille. Ils se forcent à maintenir un air digne et sévère tout en sachant qu´ils gachent le paysage de cet endroit enchanté avec leur combinaison noires et jaune fluo. Il me font presque pitié. Ca sent le porro de partout, ils ne peuvent rien faire. Que guay.
Des tas de couples sur leur 31 qui profitent du seul jour de la semaine qu´ils ont pour se retrouver en tête à tête - elle a mis ses nouvelles bottes à talons aiguille, ce qui la force à s´avancer lentement sur les pavets, lui, très fier de ce qu´il considère être sa propriété, la tient fermement par la main, portant un regard d´homme assuré sur la foule, derrière ses lunettes de soleil.
Il y a aussi de nombreuses familles, dont celle-ci: La mère doit avoir dans les 35 ans mais parait être une étudiante, habillée d´un style jean-tshirt-branché, elle est agenouillée devant le vendeur et examine une paire de boucles d´oreille tandis que son mari (si toute fois ils sont mariés) joue avec le fils, plus précisément, le petit fait de la voltige sur ses épaules et semble adorer passer sa vie la tête à l´envers. Ils ont l´air heureux. Beaucoup de gens les regardent.
Et enfin il y a là tous les étudiants erasmus qui se racontent leur soirée du samedi, les aventures nocturnes se lisant encore sur leurs visages. Ca ne fait que 2 heures qu´ils ont émergé. Je ne sais plus où donner de la tête, j´entends du francais et de l´allemand de partout et automatiquement je me surprends à suivre les conversations.
Il faut vraiment que je pense à m´acheter de lunettes de soleil...
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