Le premier weekend à Berlin se termine. "Le premier weekend à Berlin" - dire qu'on a toujours besoin de poser des marques et des étiquettes, même sur le temps qui passe... L'idée que les heures et les jours et les semaines soient faits de la même étoffe et se confondent dans un même tissus temporel, ça me fait peur. Le temps s'en fout, il ne demande à personne, il passe. Donc je découpe et je structure, comme tout le monde.
Nous sommes le 13 février et par conséquent demain nous seront le 14. Vous voyez où je veux en venir? On dit que ce n'est qu'une vaste blague marketing pour plumer ceux qui de toute façon sont déjà aveugles euh amoureux, une fête dégoulinante et sucrée, écœurante et inutile aux yeux de toute personne saine et intelligente. Je suis assez d'accord. N'empêche que pour tous ceux qui fêtent plus la Sans-Valentin que la Saint-Valentin, enfin qui ne fêtent rien du tout mais qui tout simplement ne peuvent pas échapper ni à la propagande ni aux couples, ce jour a un arrière goût amère, qu'on le veuille ou non. On a détraqué nos esprits, c'est grave... Et que ceux qui me disent qu'ils sont bien seuls se taisent, foutaise!
Sinon, Berlin c'est bien. J'ai dansé, j'ai mal aux pieds. OUI!!! Excellente soirée samedi dans une boîte toute petite, bien planquée et délabrée comme il faut. Je m'attendais à de l'électro et finalement c'était une soirée latino, rrrrreggaeton à souhait en sirotant du Club Mate, c'était génial. 3€ l'entrée, rentrée tard en u-bahn qui circule toute la nuit, en face d'un mec étendu de tout son long sur la banquette, fermement endormi avec sa bière à la main.
Je sens que ça va me plaire ça :)
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