bonsoir au revoir

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il part faire le tour de la terre

ou peut être juste un tour en angleterre

Les vacances se terminent doucement. Je suppose que l'on ne peut pas passer toutes ses soirées à regarder des couchés de soleil jaune et bleu. Retour à la réalité, j'espère tenir le choc. Anticorps sous la peau bronzée, cerveau nettoyé par l'air et l'eau, je ne sais pas si je suis préparée...

kite surfers

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hier après-midi au havre, les cerfs-volants régnaient

n'hésitez pas à cliquer pour voir en grand,
le format de mon blog n'est pas vraiment adapté 
à ce genre de panorama...

heiter bis wolkig

In der Leere der Sommerferien kommen gute wie schlechte Gedanken
Man wollte auftanken, aber dabei auch noch lenken...
Loslassen, nicht denken, bis die baumelnde Seele sich einpendelt und wie ein Lot den Grund zeigt.
Alles hängt in der Luft. Ein schwebender Sommer.
Wolkenschwaden, Wolkenscharen, weisse Schäfchen, Häubchen, Törtchen am blauen Himmel werden, wenden und verenden mit dem Wind.

ondes indigestes

Bon, mes images ne sont toujours pas revenues, je commence à désespérer... Saleté de blogger, ils ne répondent même pas sur leur propre forum alors que je suis bien loin d'être le seule à rencontrer ce problème. Désolée donc pour ceux qui pensaient fouiner dans les archives. Je ne me suis pas encore décidée à tout re-télécharger, ça me prendrait deux jours complets je suppose... Grrrrrr.

A part ça dans l'actu:

De retour en France, je subis de plein fouet le phénomène "rentrée". J'aimais bien quand j'avais 12 ans et que j'avais le droit de choisir un agenda poivre blanc et un stylo bic quatre couleurs que personne n'allait avoir en Allemagne, mais à présent le discours de la rentrée est un supplice, surtout les pubs radio des grands distributeurs, quelle horreur. Comme je suis chez mes grands-parents, c'est RTL du matin au soir et donc en moyenne 5 pages de pub rien que pendant le petit dej. Les ménagères mères de famille doivent tourner en bourrique!

Et entre les pubs pour les fournitures, il y a encore et toujours la nourriture. Vite, trois poulets fermiers pour le prix de deux chez Carrefour, la promo sur les 10 kilos de frites surgelées, c'est chez Auchan, et les 75 centimes d'euro en moins sur le boursin c'est chez Leclerc, ouaah, on ne va pas rater ça!
La pire pub est celle pour Flunch qui propose des moules à volonté et on peut même changer de sauce entre deux.
Mon petit dej a eu du mal à passer ce matin.

paquets

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 je prépare mon départ

(mine de rien, il y a pas mal de trucs que je ne trouverai pas en france 

ou qui coûtent nettement moins cher en allemagne...)

aaargh!

Gros gros problème du côté de blogger, les photos ne s'affichent plus, à part les dernières que je viens de télécharger à nouveau... Problème aussi au niveau du fond, du titre, des couleurs - je vais essayer de remettre tout ça en ordre :-/

entrée en matière

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j'ai flashé sur l'entrée de katsuya kamo 

(que je ne connais pas mais dont j'aime bien le nom et surtout l'appart)

vue par the selby

j'adore les couleurs, les dimensions de la porte, la pente des planches en bois sur le palier qui doit lui donner de l'élan le matin, l'étroite fenêtre en longueur, la balançoire en suspension, les chaussons.
si vous allez sur la page, vous découvrirez aussi qu'il a le chien le plus photogénique du monde et aussi un magnifique bureau que je lui envie beaucoup...

une brise please

Presque minuit et il fait encore 25°C. Personne ne dort.
Ma mère en est à son troisième baquet de tisane faite maison, menthe et thym du jardin (ça fait du bien), elle teste et approuve la technique du chameau, ses réserves d'eau ont atteint dans la journée des niveaux spectaculaires. Bizarrement, elle ne gonfle pas.
Mon père lit dans le salon en compagnie des moustiques, il n'a pas l'air spécialement inquiet, lumières allumées, porte du jardin grande ouverte pour capter les courants d'air inexistant. Entre temps dans la salle de bain, deux papillons de nuit batifolent et un insecte bizarre à longues pattes squatte le lavabo. L'invasion.
Quant à moi, je tente de lire avec une serviette humide sur la tête.
C'est la fête. Et demain, je vous jure que j'ai piscine.

montagnes

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aujourd'hui, en forêt noire

répéter après moi:

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petit panneau sympa pour expliquer la végétation
sur les côtés du chemin de randonnée
...ou de quoi proposer une excellente leçon
de la construction des mots allemands...
aujourd'hui: la flore, niveau avancé

sieste

Je ne sais pas quelle mouche m'a piquée, à chaque fois que je veux écrire un post, je suis prise d'une forte envie de faire la sieste. Le changement d'air m'achève. Le hamac sous le pommier tombe à pic. Malheureusement les premières pommes aussi tombent. La sieste assommante voire assassine...

La chaleur soûle.
Envie de vin blanc glacé sous les glycines. Comme chante Henri Salvador.
Envie d'une fin d'après-midi au frais sous la tonnelle. Comme chante Benjamin Biolay.

vientro

Demain encore une journée sur la route, et comme par hasard mon ventre se tord, il ne me rate jamais, celui-là... ça doit être la perspective de l'autoroute par 30°C, dans le sens des départs...

C'est pas nouveau, mon ventre prend tout, se souvient de tout, états d'âmes, états amoureux, moments heureux, douloureux départs, parts de gâteaux, toxines et dopamine, mine de rien il est plus au courant que moi sur ce qui va ou qui ne va pas.

Je vais faire du yoga pour lui faire plaisir. Sinon de la danse du ventre, il aime ça je crois.

flash

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ambiance irréelle quand le soleil apparaît pour se coucher,
flamboyant, après une journée de pluie,
sur la campagne bretonne encore humide

j'oubliais,

...désolée pour ceux qui s'attendaient plutôt aux beaux paysages bretons et aux hortensias contre mur de pierre (que j'ai en stock et en masse):
En fait j'ai hésité longuement entre le gros plan sur le kouing amann ou les sardines pour finalement donner la priorité aux sardines. C'est vrai que ce blog est l'ami des poissons. Baleines ou sardines, elles ont toutes leur place ici. Mais pas grillées, les baleines. Bref. En tout cas ces sardines étaient délicieuses après une journée passée en bottes-k-way à braver le crachin du Finistère!

sardines sympa

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et salées.

re de bre

Je suis de retour de Bretagne depuis hier, avec une petite larme à l'oeil, c'était super, je vous poste quelques photos dès que j'aurais compris comment faire, avec mon nouveau phone très smart. Franchement, si je n'étais pas à moitié normande... Magnifiques terres celtiques!!

Je fais court, j'ai une partie de domino à terminer avec mon grand-père qui s'impatiente, avant de descendre vérifier si la mer ne s'est pas barrée de l'autre côté de l'eau chez les BG sur leurs plages de sable...

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parfois tout va bien

impressions

Y'rpleut! A grosses gouttes de nuages noirs que l'on entend distinctement se cogner contre le toit en ardoise de la petite maison de mes grands-parents. Au sec dans ma chambre bleue, c'est un bruit de fond très réconfortant. Toute la journée, il a fait très beau, contrairement aux prévisions. Décidément, la météo ici ne sert strictement à rien.

Après le repas du dimanche en famille chez ma cousine, dans la campagne normande, nous sommes allées faire un tour le long de la côte, à Yport, puis Vaucotte, Vattetôt, Bénouville, enfin Etretat. J'adore le nom de ces villages! C'est si agréable de les parcourir! Sur la route à travers les champs parsemés de bottes de paille, ça sent l'été. Derrière les barrières et portails entourés d'hortensias se cachent de grands jardins qui donnent sur de belles maisons en pierre ou à colombages, parfois de véritables petits châteaux que l'on s'imagine volontiers domaines adorés d'artistes ou d'écrivains.

Pour atteindre le cœur du village et la plage, il faut se laisser glisser au creux d'une vallée entourée d'une forêt qui remonte des deux côtés jusqu'à laisser place aux herbes qui tapissent le haut des falaises d'une couche verte et mousseuse. Quand s'ouvre à nous la plage de galets, on est frappé par la luminosité, par la beauté du tableau toujours en mouvement, magnifique mélange entre la mer, le ciel, l'horizon. Comme à chaque fois que je reviens au Havre, je suis époustouflée devant le spectacle surnaturel qu'offrent ici les nuages et la lumière. On pourrait passer des heures à regarder, l'extase!!

Voilà, il ne pleut plus, j'ai très envie de redescendre à la plage pour voir ce que fabriquent les nuages, ce que nous prépare le ciel, ce que mijotent les vents...

yippieh!

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via modernhepburn
demain retour en france
escale à paris, puis le havre

élémentaire

Mon temps libre, c'est comme l'argent, il file vite, surtout quand je suis en phase de rechute. Rechute dans mon addiction aux séries. Aah! Je commençais pourtant tout doucement à reprendre le plis, les chaises longues et les jardins et une mère aux petits soin sont propices à la lecture. Mais les bonnes séries, c'est de la drogue dure, les épisodes sont des shoots, incroyablement efficaces pour tout oublier et vibrer comme si on y étais... Dangereux. Je ne sais pas ce qui s'est passé quand j'étais petite, il doit me manquer un sorte de filtre indispensable à l'équilibre mental entre fiction et réalité! J'ai quand même passé deux ans de ma vie, de 12 à 14 je crois, à systématiquement nager comme une sirène pour imiter l'héroïne de la série Ocean Girl. A 23 ans, ça ne s'est pas franchement arrangé (j'évite l'ondulation en mode sirène, certes, mais je me sens toujours autant personnellement concernée par les péripéties des personnages ..). Et je viens d’aggraver sérieusement mon cas en commençant à regarder Sherlock: les aventures de Sherlock Holmes et Doctor Watson remises au goût du jour par la BBC dans le Londres d'aujourd'hui. Le résultat est vraiment excellent!! J'y ai repensé toute la journée - brilliant indeed. Je ne commente pas plus, à voir.

local color

Je ne reste jamais longtemps à la maison, mais les séjours gagnent en intensité et suffisent amplement à me remémorer les charmes, coutumes et étrangetés locales dans toute leur candide splendeur... Hier par exemple, je suis allée faire les courses avec ma mère, tradition que ma sœur et moi aimons entretenir quand nous sommes de passage. Cette fois-ci, nous sommes allées au Aldi du petit village d'à côté. Un Aldi de campagne donc. Quelle formidable terrain d'exploration! De manière générale, j'aime faire les courses, pour le simple plaisir d'observer les personnes et leurs paniers, pour la joie de m'exclamer/m'offusquer devant les nouvelles stratégies de vente plus ou moins habiles et pour finalement y succomber naïvement, en me disant que ce n'est pas trop grave puisque j'ai conscience de ma faiblesse. Mais le Aldi d'hier était encore plus intéressant, il réservait dans ses rayons un échantillon remarquablement représentatif de la population locale:
- la bande de copine, filles de 13-14 ans, en bottes et pantalons d'équitation, qui laissent leurs poneys attachés dehors à côté de l'endroit où l'on range les caddies et qui achètent des boissons oranges et roses fluo.
- la femme dans la cinquantaine avec une coupe de cheveux courte asymétrique ratée, un jean trop moulant avec des paillettes sur les poches, des tongues qui claquent et puis les ongles des pieds french manicurés.
- le mari qui porte forcément lui aussi des sandalettes ignobles et un pantacourt et un t-shirt avec le faux logo d'une fausse université américaine, il est chargé des boissons et se croit irresistible.
- un autre type de mari, mal assuré avec une liste de course à la main, un peu tremblant, probablement envoyé par sa femme hystérique ramener des pots de Kaffeesahne, portant des chaussettes sous ses sandalettes.
- l'ouvrier du chantier du coin en salopette bleu et à la tête rouge, très grand, au pas maladroit, qui pose sur le tapis du salami, une bière et une éponge.
- le mec très louche, jeune, chétif, blanc, avec un gros pull mauve, qui empile les 9 briques de lait méticuleusement, trois par trois, dans des sacs en plastique derrière les caisses.
- le couple de vieux paysans tout droit sortis d'un autre temps qui se chamaillent en patois qui sont venus profiter de l'affaire de la semaine repérée auparavant dans le prospectus: des lunettes de lecture à 2€.
En gros, tout un village était réuni dans ce supermarché hard discount, tout un monde...

l'aoûtienne s'y croît

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perspicace à la plage

meet l'aoûtienne

C'est les vacances! En tout cas pour moi, elles viennent enfin de commencer, officiellement, avec un temps magnifique qui après 1 mois de pluie me semble être un cadeau des dieux. J'avais oublié à quoi pouvait ressembler l'été... C'est assez plaisant comme saison, en somme.

Après une carrière ratée de chez ratée de juillettiste, l'aoûtienne se réveille et a très envie de vous parler de sujets forts intéressants et qui ne peuvent attendre - toute fois adaptés à la charge d'information qu'un cerveau en vacances saura supporter. Pas de panique à bord du Titanic. Ou du kayak. Ou du hamac. Bref, là je pense que l'aoûtienne a voulu commencer soft et léger comme une glace italienne...

Donc. Je tenais à annoncer que j'entrais dans la période bâtarde. Enfin pas vraiment moi, mes cheveux. (Je vous avez prévenu, des sujets forts intéressants. Et surtout de grand intérêt pour toute autre personne que moi.)
C'est très simple, si je veux retrouver ma chevelure d'il y a un an, pas question de toucher aux ciseaux. Sauf qu'en attendant, c'est bien joli, mais j'ai une coupe de grand-mère. Donc en fait ce n'est pas joli. Car le volume sur cheveux de 5 centimètres, c'est pas chouette, qu'on arrête de me parler de bouclettes. J'envisage sérieusement de tout plaquer au gel tellement j'en ai marre de me passer la main dans les cheveux toutes les 30 secondes pour les ébouriffer et éviter de ressembler à une Jeannine. Sauf que si je fais ça, je ressemble à un John. Pffffff. Je ne sais.


Je crois que ça sera tout pour aujourd'hui les ouistitis!